Retour au menu
Informations
Code Département
Photo
Canton
Commune
Nom du Château
Type Edifice
Période origine
Histoire
BREUIL, au XVIIIe siècle Arnauld de Boueix cède le Breuil à son parent Arnauld de Ronsenac, devenu par héritage la propriété de François de La Laurencie, marquis de Charras, baron de Neuvicq, maître de camp de Cavalerie, qui vendit le fief le 22 avril 1774, à Jean Le Roy de Lenchères, chevalier, brigadier des Armées du Roi, chevalier des Ordres de Saint Louis. Il était le second fils d’Anthoine sieur du Breuil de Bonneuil. Ce Jean de Lenchères fut gouverneur de Corte, pacifia la Corse et mourut à 50 ans maréchal des Camps et Armées du Roi. Les Le Roy de Lenchères étaient une ancienne famille du pays, apparentés aux Galard de Béarn et dont le fief d’origine semble bien avoir été le Maine Léonard qui est resté propriété des Lenchères jusque vers 1920. La petite-fille de Jean de Lenchères, Élisabeth, épouse Louis Benjamin Fernand des Roches de Chassay et lui apporte le Breuil vers 1845 . Leur fille et héritière, Odette des Roches de Chassay (1846-1940, arrière-grand-mère de l’actuelle propriétaire) épousa Armand de Laferrière qui laissa cette propriété à son second fils Robert de Laferrière, lequel, sans enfant, eut comme héritière sa nièce Marie-Thérèse de Laferrière, épouse du colonel Xavier de Villemandy de La Mesnière, père de Bruno de Villemandy de La Mesnière, fils unique et propriétaire actuel. Pour mémoire Odette de Chassay avait deux sœurs qui devinrent, l’une, Catherine, Mme de Larivière et l’autre, Marguerite, Mme X. Vignaud d’Essenat, et un frère, Richard, qui mourut pour la France pendant la guerre de 1870-1871.
Architecture
BREUIL-DIGNAC, la tour domine un ensemble de bâtiments établis autour d'une cour rectangulaire. C'était un élément séparé entouré de douves et accessible par un pont-levis. Cette tour rectangulaire monumentale, de 12 mètres sur 9 mètres, haute de 20 mètres, aux murs d'une épaisseur d'1,80 m à leur base, aux étages séparés par des planchers avec mâchicoulis, est surmontée d'un parapet percé de créneaux. On remarque sur le pourtour des fenêtres, d'ailleurs modifiées, les trous des barreaux qui en défendaient l'accès. Le chemin de ronde sur mâchicoulis a été remanié au XVIIe siècle ( haut mur orné extérieurement de coquilles, chemin dallé, fenêtres, archères). Il est évident qu'il s'agissait, à l'origine, d'un bâtiment à caractère purement militaire de surveillance et de défense. Le logis primitif occupe la face nord des bâtiments, protégé par la tour, par une tourelle à l'ouest et une autre tourelle en son milieu qui a été détruite lors d'aménagements au XIXe siècle. Il y est accolé, au sud, un bâtiment moderne datant du XIXe siècle (rez-de-chaussée du XVIe siècle. Le premier étage dont le hall actuel reliant ces bâtiments à la Tour ne datent que de 1920). Les 1,20 m d'épaisseur du mur entre ces deux bâtiments montrent bien qu'il s'agit de l'ancien mur extérieur. Autrefois une tour hexagonale dont il reste une partie de l'escalier en spirale qui conduit de la cuisine à la cave voûtée et une porte d'entrée sculptée du XVe siècle, déplacée, flanquaient le bâtiment d'habitation et commandaient sans doute une poterne d'accès.
Les habitants
Famille de Jean Le Roy de Lenchères "
Divers
Breuil-Dignac GPS : 45° 33' 42" Nord et 0° 17' 27" Est
Liens