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Informations
Code Département
Photo
Canton
Commune
Nom du Château
Type Edifice
Période origine
Histoire
KER-STEARS, construit à la place de la première demeure pour John Burnett-Stears son fils et son épouse, Béatrice Denis de Keredern de Trobriand, née à New-York, et dont le père, le baron Régis de Trobriand, émigré aux Etats-Unis en 1840 . La construction débutée peu après 1885 et achevée en 1891, est attribuable à l'architecte local Victor Lapierre, élève de Viollet le Duc qui était également sculpteur. La nouvelle demeure reprend dans une version plus ample le style celui du château de Leuhan en Plabennec édifié à l'initiative des mêmes commanditaires entre 1882 et 1884. L' accès au château était marqué, au niveau de l'actuelle rue Alfred de Musset, par un haut logis à tourelles formant un passage traversant qui servait de maison de garde. Ce dernier a disparu peu après 1950, lors de la création du pont du Forestou. Une autre maison de garde se trouvait à l'opposé du côté du port. L'ancienne buanderie du domaine subsiste au bord d'une montée située en contrebas de la rue du général de Trobriand. Les écuries se trouvaient près de l'actuelle rue de la comtesse de Rodellec du Porzic. La propriété s'étendait alors au delà de la voie ferrée et l'ancien mur du parc est encore en partie visible dans la rue de la comtesse de Rodellec du Porzic ; il se prolongeait également le long de la rue Pierre Semard. Après le décès de John Burnett-Stears en 1888, sa veuve se remarie avec le comte Olivier de Rodellec du Porzic et réside à Ker Stears jusqu'à la seconde guerre mondiale. En 1945, les religieuses de la congrégation de la Retraite installent dans la propriété l'école privée du cours Fénelon, destinée à l'enseignement des jeunes filles. Il est plus spécialisé aujourd'hui dans l'enseignement de l’hôtellerie et de la restauration.
Architecture
KER-STEARS, sur un soubassement solidement maçonné abritant caves et cuisines et ouvert du côté de la rade par un jeu d'arcades. Cet étage de soubassement porte une large terrasse court sur toute la longueur du château et ouvre en son milieu sur un large escalier à rampes divergentes et balcon central. Cet escalier conduit en contrebas vers une deuxième terrasse, elle même communiquant avec le jardin par deux rampes convergentes qui se réunissent en un degré arqué de deux statues monumentale de lions. Ces dernières portent la signature de Victor Lapierre et la date de 1885. Le corps principal est précédé d'un large porche hors-œuvre permettant l'accès à couvert en voiture au pied d'un vaste hall abritant l'escalier d'apparat. Ce dernier est contenu dans un avant corps formant pavillon éclairé par trois hautes baies dont la forme en arc brisé fait écho à celles du porche. Ces arcs brisés se retrouvent également sur les baies de la grande salle qui occupait la partie droite du rez-de-chaussée et disposait d'un accès direct depuis l'extérieur par un degré de cinq marches. A gauche du porche, une haute tour de plan rectangulaire émerge au dessus des toits et se termine par une plateforme à garde corps crénelé formant belvédère. A l'opposé, contre le pignon nord-ouest, une autre tour, de plan circulaire et couronnée d'un chemin de ronde sur faux mâchicoulis est surmontée d'un étage en retrait coiffé d'un haut toit conique. La TOUR TANGUY, bâtie sur un bloc de granit, la Bastille de Quilbignon ou « Tour de la Motte Tanguy » occupe une situation privilégiée en bordure de la Penfeld et face au château de Brest. Elle a sans doute fait partie d’un système de fortifications établi pour protéger ou empêcher, selon les circonstances, les communications entre les deux rives. La Tour Tanguy abrite d'immenses dioramas qui sont autant de reconstitutions historiques.
Les habitants
Famille de John Burnett-Stear "
Divers
Stears GPS : 48° 23' 27" Nord, 4° 29' 08" Ouest ker-Stars grav 1 à 4 tour Tanguy grav -5
Liens