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Informations
Code Département
Photo
Canton
Commune
Nom du Château
Type Edifice
Période origine
Histoire
BRAUX, construite par la famille de saullx au début du XVIIe siècle la demeure devait abriter une garnison de chevau-légers, formation d'élite chargée de surveiller la frontière du royaume, face au duché de Lorraine. A l’austérité d’une ordonnance quasi militaire, elle allie l’éclat d’un appareil brique et pierre extrêmement soigné. Seigneur de Braux-Sainte-Cohière à la fin du XVIe siècle, Philippe de Thomassin devint en 1588 gouverneur de Châlons sur Marne, Daniel Drouet lui succéda au début du XVIIIe siècle et, Le domaine passa par héritage à Géoffroy le Gorlier seigneur de Verneuil procurer du roi en 1765, à Daniel Drouet avocat. Charles-Louis Drouet, ancien capitaine d'infanterie, vendit la seigneurie, à Adam-Claude d’Origny, capitaine au régiment de Champagne- infanterie, les citoyennes Dorigny furent autorisées à demeurer à Braux, à la double condition de convertir les bâtiments à usage agricole et d’en faire disparaître les attributs seigneuriaux. La fille d'Adam Claude , Marie épouse Joseph Constantin qui parvient à racheter Braux et installe sa demeure. C’est à Braux-Sainte-Cohière qu’à la veille de Valmy, Dumouriez établit le P.C. des troupes françaises. Saccagés à plusieurs reprises par le passage des troupes, convertis en exploitation agricole, puis en hôpital militaire et en cantonnements pour les troupes américaines, au cours de la guerre de 1914-1918, en 1921 la propriété à la famille de Dartein, et en 1969 le domaine est acquis par monsieur Bussinger, qui en fait un centre d’animation privilégié de l’ association culturelle Champagne-Ardennes, primé au concours chefs-d’Œuvre en Péril, par la fondation de France et par plusieurs associations de sauvegarde du patrimoine.
Architecture
BRAUX, élevé au XVIIe siècle, comme en témoigne sa façade de briques, rehaussée de cordons et de chaînes de pierre appareillées en relief, le corps d’habitation doit aux remaniements opérés au XVIIIe le profil courbe des linteaux de ses baies et celui de son comble à la Mansart, couvert en ardoise. Sur la droite venait s’accoler le grand manège carré, abattu au début du siècle, qui achevait de fermer la cour. Le pigeonnier octogonal, brique et pierre au rez-de-chaussée, colombage recouvert d’ardoise à l’étage, abrite un petit musée régional d’orientation. Quant aux dépendances, dotée d’une superbe charpente et d’une galerie de bois; salle de concerts et de conférences dans le bâtiment symétrique. La Tuile d'Or qu’y décerne un jury vise à encourager la restauration de maisons anciennes dans le respect de l’originalité régionale et de la qualité de vie. Quant au désormais célèbre Noël des Bergers, la chute de l’élevage du texel en Argonne risque de le remettre en question, tout au moins dans l’authenticité qui a fait sa réputation. Au fond, face au logis, un tapis vert rejoint les allées d’entraînement tracées dans le bois et l’obélisque qui marque l’axe de la composition, classement par arrêté du 12 octobre 1972 les bâtiment ont cependant gardé leur caractère et leur authenticité, mis en valeur par une restauration attentive. De larges douves entourent le terre-plein à peu près carré qui leur sert d’assise. Un pont dormant conduit au grand portail de pierre, orné de pilastres et d’un fronton courbe, qui sépare de vastes corps de dépendances aux combles débordants, à faible pente, couverts de tuile romaines reposant sur un plancher d’éclatés de chêne, comme il est d’usage en Champagne humide. Flanquées de hautes tours d’angle cylindriques, ces dépendances doivent beaucoup de leur caractère au parement continu, fait d’assises alternées de briques et de pierre de gaize, et régulièrement scandé par des jambes de pierre, qui se poursuit sur les bâtiments de service en retour, de part et d’autre de la cour.
Les habitants
famille de saullx et la famille d' Adam-Claude d’Origny"
Divers
Braux Ste-Cohière GPS : 49° 05' 33,73" Nord, 4° 49' 38,92" Est
Liens