Retour au menu
Informations
Code Département
Photo
Canton
Commune
Nom du Château
Type Edifice
Période origine
Histoire
BOUYSSES, en 1232, sur injonction royale, le seigneur de Rassiels, Raymond de Lard, a fait don de sa terre des Bouysses à Dame Guillemette, seconde abbesse de Leyme, pour qu'elle y fonde un prieuré cistercien où s'installèrent une douzaine de religieuses. Pendant la guerre de Cent Ans, ces dernières furent expulsées par les anglais de leurs terres qu'elles récupérèrent en 1600. Le domaine, transformé partiellement en vignoble, produisait déjà un cahors. Les religieuses de Leyme le firent prospérer. En 1745, elles autorisèrent même la démolition de leur chapelle pour construire à la place un chai. Devenu bien national avec la Révolution, le domaine est cédé en 1791 à François Agar, maire de Mercuès, négociant en vin à Mercuès et à Paris-Bercy qui fait reconstruire le château sur les anciennes caves. Mis en faillite par l'incendie de ses entrepôts de Paris, François Agar vendit le domaine des Bouysses, en 1823, à l'un de ses cousins, Jean-Michel Agar, comte de Mosbourg. Ce dernier, qui devait son titre à Louis XVIII, avait été ministre des finances du roi de Naples, Joachim Murat. Agar revient dans le Lot après la mort de Murat en 1815, et devint député du Lot de 1830 à 1834, et président du conseil général du département du Lot pendant 14 ans. L'héritage du comte de Mosbourg dont le fils n'avait pas eu d'enfant, passa à la fin du XIXe siècle, aux neveux de ce dernier, les vicomtes de Rougé, descendants de la longue lignée, mentionnée depuis 1045, attestée depuis 1375, de la famille de Rougé. Le dernier vicomte, « inventeur » sans brevet des « queues d'avion » céda peu à peu son domaine. La famille Marre en devient ainsi propriétaire en 1933 toujours dans cette famille.
Architecture
Bouysses, les Mosbourg fit au XIXe siècle construire ou reconstruire la plupart des bâtiments du château tel que l'on peut le voir aujourd'hui. Notamment un escalier à double volée et un élégant perron de style italien, souvenir de ses voyages. L'orangerie fut construite en 1820. À côté, ont été aussi construites des écuries. Des travaux de réhabilitation du château qui avait beaucoup souffert au cours des ans ont été entrepris. Après avoir été une simple exploitation agricole, il a été décidé de lancer l'opération de réhabilitation du corps du bâtiment. La demeure présente un corps principal flanqué d'une aile formant équerre. Au nord, la façade ouvrant sur la vallée du Lot possède une terrasse abritée à l'ouest, par une aile formant équerre. La façade principale s'orne d'un escalier à double volée à montée convergente à partir d'une première volée droite. Les caves en plein cintre dateraient du XIIIe siècle et seraient le seul vestige de l'ancien prieuré cistercien. La logis d'inspiration italienne construit sur les anciennes caves à la fin du XVIIIe siècle est flanqué d'une aile en équerre. Un escalier à double volée orne la façade.
Les habitants
Famille de François Agar "
Divers
Château de Bouysses à Mercuès
Liens