Retour au menu
Informations
Code Département
Photo
Canton
Commune
Nom du Château
Type Edifice
Période origine
Histoire
BONAGUIL, le 11 novembre 1380, Jean de Fumel-Pujols, baron de Blanquefort, épouse Jeanne Catherine de Roquefeuil. Leur fils Antoine hérite. Le fils de ce dernier, Jean de Roquefeuil épouse Isabeau de Peyre. Le couple aura neuf enfants, dont Bérenger qui naît en 1448 au château de Flaugnac. Jean et son épouse résident épisodiquement à Bonaguil. Des quatre fils sur neuf enfants de Jean, c’est le troisième, Bérenger, surnommé Bringon, qui survit aux autres et hérite en 1483, de tous les biens de ses parents. Auparavant, Bérenger a fréquenté la cour du roi de France Louis XI où son père l'avait fait entrer comme page. En 1477, il épouse Anne du Tournel au château royal d'Amboise. Et c'est vers 1495 que Bérenger va s'installer à Bonaguil dont il fait sa résidence principale, Bérenger meurt en 1530 Charles, le fils de Bérenger de Roquefeuil dilapide pour sa belle épouse Blanche de Lettes de Montpezat la fortune de son père, et ses fils Honorat et Antoine héritent d’une fortune bien amoindrie. Endetté, Antoine doit remettre au sire de Pardhaillan la forteresse en 1618, avant de pouvoir la racheter quelques années plus tard. Son fils Antoine-Alexandre est marquis, mais laisse à sa seule fille Marie-Gilberte, un château en mauvais état et des coffres vides. Mariée dès la mort de son père le 9 juillet 1639 (à treize ans) au marquis de Coligny-Saligny, elle se remarie en 1655 avec Claude-Yves de Tourzel, marquis d’Allègre, dont elle a une fille qui épouse Seignelay, ministre de la famille de Colbert. En 1761 il est vendu à la famille de Fumel, Marguerite de Fumel le transforme en résidences jusqu'à sa mort en 1788. Confisqué à la Révolution pour être démantelé et en 1799 Jean -Antoine Troupel-Lagrave l'acquiert. Racheté en 1860 par la commune de Fumel qui le fait classer au M.H
Architecture
Le château de Bonaguil, intègre les dernières améliorations dans la construction des châteaux forts, mais la barbacane qui en protège l'entrée annonce les transformations qui vont être nécessaires pour résister à l'artillerie qui passait à la fin du XVe siècle des boulets de pierre aux boulets de fonte. Sa construction débute au XIIIe siècle, puis il est repris à la fin du XVe siècle et au début du XVIe siècle par le baron Bérenger de Roquefeuil qui lui ajoute tous les perfectionnements défensifs du Moyen-Âge finissant. Il intègre à partir de 1480 les derniers perfectionnements de la défense au moyen de l’artillerie tant pour utiliser celle-ci que pour s'en prémunir : imposante barbacane couvrant l'accès au château, canonnières par dizaines tant dans les tours que dans les courtines, chambres de tir casematées voûtées à l'abri des boulets adverses et permettant des feux bas et rasants, « moineau » casematé interdisant toute circulation au fond du grand fossé, terrasses d'artillerie étagées au pied du corps de place qui constituent autant d'enceintes successives à forcer, à son achèvement vers 1510, il apparaît cependant obsolète, même s'ils conservent quelques dispositifs défensifs, sont peu à peu transformées en résidences d'agrément par abattage d'une partie des tours et des courtines afin de les ouvrir sur la lumière et la campagne. Hormis la perte de ses charpentes pendant la Révolution française, le château de Bonaguil est aujourd'hui dans un bon état de conservation. Il n'eut jamais à subir d'attaque et fut habité jusqu'à la Révolution.
Les habitants
Famille de Jean de Fumel-Pujols "
Divers
Château de Bonaguil à Saint-Front sur Lémance
Liens