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Informations
Code Département
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Canton
Commune
Nom du Château
Type Edifice
Période origine
Histoire
BOISMONT, Philippe Gardin fait construire le corps principal du château en 1737, comme l'indiquait la présence de quatre pierres de l'attique de la façade portant la date de 1737. La bâtisse consistait à l'origine d'un corps de logis rectangulaire, connu par un dessin de Gillard (1860). Philippe Gardin ne fit que remanier le château qui aurait été l'oeuvre de Daniel de Boubers; d'après Seydoux, la façade est proche de celle des châteaux de Huppy et Frucourt du XVIIe siècle. A l'est du château se trouvait le jardin d'agrément, constitué au XVIIe siècle, jouxté au potager situé au nord. Le bois était un parc aménagé. La propriétaire actuelle possède le plan terrier du château, indiquant la forme du parc ainsi que la présence de chemins d'accès entourant la ferme. C'est par Anne Barbe du Gardin, sa fille, que Boismont passe à Pierre Wulfran Briet, écuyer, seigneur de Rainvillers, le 2 janvier 1725. Vers 1760, Marie-Charlotte Pappin de Caumesnil, fait ajouter un avant-corps central à la façade sur parc avant de faire aménager le salon dont le décor rappelle celui du château de Bagatelle. Vers 1875, Louis de Rainvillers entreprend d'importants travaux: réfection du pignon nord, construction du bâtiment de la cuisine au nord et réaménagement du rez-de-chaussée. Le salon, situé dans l'axe du soleil, bénéficiait ainsi d'une forte exposition à la lumière. Le corps principal, long de sept travées, possédait en son centre, sur la façade postérieure, un élément en saillie de trois travées de long. Le toit à longs pans brisés et croupe recevait un comble à surcroît éclairé de plusieurs lucarnes. Le château actuel, construit à l'emplacement de l'ancien, étant la propriété de M. de Lauzon et de son épouse, née Briet de Rainvillers.
Architecture
BOISMONT Le corps central était flanqué au sud d'un long bâtiment bas dans lequel était située la chapelle (aménagée au sud par le fils de Louis de Rainvillers, Bernard, en 1908 et au nord, d'un petit pavillon de trois travées de long, de même style que le corps central. D'après la propriétaire, la tour contenant la cage d'escalier en façade aurait été ajoutée en 1908. Au début du XXe siècle. La grille d'entrée se trouvait à l'origine face au château à 50 mètres de la façade. Elle est aujourd'hui située à l'entrée du chemin qui mène aux communs. A proximité de ceux-ci, il existe encore un colombier du XVIIIe siècle de plan carré et à la toiture en pavillon. Le mur du parc est démoli par un obus lors de la première guerre mondiale, très près de la maison. En avril 1948, le château est partiellement détruit par un incendie, qui touche la chapelle et que le décor Louis XVI. Il ne reste aujourd'hui qu'une partie de l'édifice du XVIIIe siècle, complété au milieu du XXe siècle. D'après le plan terrier du XIXe siècle, la ferme située à l'est de la propriété et qui dépend du château, était plus étendue qu'aujourd'hui et formait un rectangle à cour fermée, une mare et un pigeonnier en occupaient l'espace central. Le logis semble avoir été construit entre 1860 et 1880. Certains bâtiments ont été détruits à l'ouest. Les écuries, agrandies vers 1875, le bâtiment sur rue (XVIIIe siècle) ainsi que le colombier (également XVIIIe siècle) ont échappé à l'incendie de 1948. En mai 1940, Louis de Rainvillers proposa d'abriter les haras de Compiègne dans la ferme du château. Les étalons de la station d'Abbeville s'installèrent à Boismont. Dans la cour, est conservée une grande auge de pierre portant un écu écartelé (ou à la croix cantonnée): de chaque côté de la croix, les lettres PAM forment monogramme. Ce sont les armes des Anquier ou Anguier, famille de Saint-Valéry.
Les habitants
Famille de Marie-Charlotte Pappin de Caumesnil,"
Divers
château de Boismont à Abbeville gps 50° 09' 12? nord, 1° 41' 10? est
Liens