Retour au menu
Informations
Code Département
Photo
Canton
Commune
Nom du Château
Type Edifice
Période origine
Histoire
Trois, châteaux dans cet article ; Blanc, Blocqueville et Madeleine. Le château BLANC, ainsi nommé depuis 1892, date de la fin du XVIIIe siècle début XIXe. Ce château appartient depuis plusieurs générations à la famille de Blanchard. Cette famille est originaire de Colleville où un Jean de Blanchard résidait en 1380. En 1789, Françoise de Bras de Fer (1760-1812) épousa Jacques de Blanchard du Rozel (1750-1819), de cette union naquit Joséphine de Blanchard. Elle épouse en 1812 Armand Le Tellier. Leurs descendants purent prendre le nom de Le Tellier de Blanchard. BLOCQUEVILLE, au XVIIe siècle, le fief de Blocqueville était entre les mains de Jacques de Colboeuf, Sieur de Blocqueville. Adélaïde, fille du Maréchal Davout (1770-1823) fidèle lieutenant de l’empereur épousa Edmond de Coulibœuf de Blocqueville de 26 ans son ainé. Après son divorce, elle se retira à Paris et conserva le titre de Marquise de Blocqueville. Par legs testamentaire, elle consacra une somme à la construction d’un phare : le phare d’Eckmühl en mémoire de son père qui fut fait prince d’Eckmühl par l’empereur Napoléon 1er en récompense de la victoire remportée par lui sur les Autrichiens en 1809. Devenu marquis de Blocqueville en 1854, Edmond de Coulibœuf fit carrière dans l’armée, et carrière politique comme maire de Coulibœuf puis de Morteaux-Coulibœuf puis comme conseiller général du canton. Il mourut en 1861. M. Lagrange de Langre, chevalier de la légion d’honneur et préfet des Alpes-Maritimes devint ensuite propriétaire. Au début de la 2ème guerre mondiale c’est M. de Laferanderie qui était alors propriétaire; après-guerre c’est M. Legrand des usines Legrand qui devient à son tour propriétaire du château. C’est en mai 1964 que les propriétaires actuels, la famille Guilmin acquièrent la propriété.
Architecture
BLOCQUEVILLE, il rajouta le dernier étage en briques afin d’y mettre son blason de dimension conséquente (la hauteur d’une fenêtre), juste sous l’horloge. Il fut ensuite dans l’obligation de vendre le château pour faire face aux frais engendrés par les travaux et le procès qu’il avait intenté pour s’opposer au tracé de la ligne de chemin de fer et à l’implantation de la gare. La propriété dans un état avancé de délabrement, le château menaçait de s’écrouler, les terres étaient en friches. Le château fut alors rasé et les pierres utilisées par les Ets Ronco Nique sur différents chantiers des environs, a été construit en 1858 sur l’emplacement d’un ancien château féodal, le portail date de cette époque là. MADELEINE, pendant 4 siècles, la famille d’Oilliamson d’origine écossaise a possédé la seigneurie de Coulibœuf. Gabriel d’Oilliamson, marquis de Courcy fit abattre les différents bâtiments du château féodal pour faire construire le château Louis XVI La Madeleine était une de leur ferme. Dans les années 1780, le marquis de Courcy fit construire le manoir pour servir de résidence à sa mère. A la Révolution, les trois fils de Mme de Courcy furent déclarés émigrés et leurs biens confisqués comme biens nationaux. Elle dut racheter la Madeleine et quelques terres attenantes. Les d’Oilliamson conservèrent la Madeleine jusqu’en 1862. Il n’y a plus de membre de cette famille à Coulibœuf. L’abbé Thomas Hardouin , fils de Mme de Courcy revint en 1803 s’installer à la Madeleine et géra la propriété. Il s’attacha à agrandir à la fois la maison et le domaine. C’est lui qui fit construire les deux pavillons pour encadrer le logis du XVIIIe donnant au manoir son aspect actuel. Après avoir été en vente plusieurs fois, le manoir est depuis 1976 la propriété de M et Mme Dufay.
Les habitants
Blocqueville; famille d’Oilliamson Maréchal Davout Tellier de Blanchard "
Divers
Bloquelle grav 1, Morteaux grav-2 Madeleine grav 3, Blanc grav-4
Liens