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Canton
Commune
Nom du Château
Type Edifice
Période origine
Histoire	BAZENS, des seigneurs sont cités dans la seconde moitié du XIIIe siècle, mais dès cette époque les évêques d'Agen semblent avoir des droits sur la seigneurie, qui est reconstruit par les Della Rovere, évêques d'Agen, pour en faire leur résidence d'été : Leonardo Grosso della Rovère, évêque d'Agen entre 1487 et 1519, et Marc-Antoine de La Rovère, évêque entre 1519 et 1538. Le château aurait été construit par un architecte de Limoges nommé Villars. Le cardinal Jean de Lorraine leur succède jusqu'en 1550. Le château est donné en usufruit par le cardinal de Lorraine à Costanza Rangoni (1495 –1567), veuve de Césare Fregoso (Rome, vers 1500 -1541), ambassadeur de François Ier auprès de la Sérénissime République de Venise, assassiné le 3 juillet 1541 par des gens à la solde de Charles-Quint. Matteo Bandello suit en France la famille de Césare Fregoso, son protecteur entre 1538 et 1541, après son assassinat. Il a été curé de Cabalsault près d'Agen. Il est nommé évêque en août 1550 par Henri II. Il a alors choisi d'habiter le château de Bazens, qui est transformé en logis de plaisance dans le style de la Renaissance. Matteo Bandello y a écrit la plupart de ses nouvelles. Matteo Bandello s'est démis de son évêché durant l'année 1555, en faveur de Janus Frégose ( 1531-1586), fils cadet de Césare. Cependant il a continué d'habiter à Bazens où il est mort en 1561. Par la suite, les évêques d'Agen ont abandonné leur résidence d'été de Bazens pour s'installer au château de Monbran. En 1726, Mgr Hébert a obtenu l'autorisation de faire démolir le château de Bazens qui tombait en ruines. Il n'en subsiste que l'aile Nord du château avec sa tour-escalier. Le château a été inscrit au titre des M.H en 1935.
Architecture	Bazens, le château, dont il ne subsiste plus que l'aile nord, est adossée à l'église, bâti à la fin du XVe siècle pour le cardinal Léonard della Rovère, construction de la tour d'escalier en 1494. Autorisation concédée à l'évêque de démolir le château qui menaçait de tomber, ruiné en 1726. Dans l'estimation des biens de l'évêque à Bazens en 1791, mention d'écuries, servant de chai avec pressoir et cuvier et d'une pièce de terre contenant un pigeonnier et un puits, le plan d'ensemble rectangulaire à deux niveaux sur soubassement s'organisait sur une cour fermée, les ailes étant articulées dans l'angle par une tour d'escalier heptogonale hors-oeuvre de six niveaux. Actuellement peu à peu restauré et remis en valeur grâce à un maire actif.
Les habitants	Evêque de La Rovère "
Divers	Château de Bazens
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