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Informations
Code Département
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Canton
Commune
Nom du Château
Type Edifice
Période origine
Histoire
BARBEREY, siège d’une seigneurie ayant appartenu à la famille du Chastel au XIIIe siècle, puis à Guillaume du Plessis, bail de Troyes en 1360, la maison forte de Barberey entra par alliance à la fin du XVe siècle dans la famille de Choiseul-Praslin. En 1596, Charles de Choiseul, lieutenant général de Champagne et futur maréchal de France, Charles de Praslin se défait de Barbery deux ans après son mariage, la vendit en 1596 à Louis Le Mairat, seigneur de Droupt-Saint-Basle, négociant en bonneterie et maire de Troyes, fit aussitôt rétablir fossés et ponts-levis et réparer les dommages causés par les reîtres qui avaient dévasté la région en 1576. , le fils cadet de l’acquéreur, fut un puissant personnage qui siégea au grand conseil d’État et au conseil privé. C’est lui qui, en 1626, fit entreprendre la construction du château actuel, en la motte où d'ancienneté était la maison seigneuriale. Dans un aveu rendu à la fin de l’année précédente, il mentionnait en effet une motte, fermée de vieux fossés et de haies, en dedans de laquelle était un corps de logis de pierre, couvert de tuiles, en ruine et qui ne fut jamais parfait (achevé), accompagné d’un colombier, a été l’oeuvre du docteur Bernard Cuny qui en poursuit la mise en valeur avec autant d'attention que de goût. Le vieux logis a survécu sur le côté de la cour, converti en dépendances mais toujours muni de ses tourelles de défense avec postes de tir dirigés vers les douves. À Jean II Le Mairat, conseiller au parlement de Paris en 1690, succéda sa soeur Anne Le Fèvre d’Estrelles, puis son neveu François Feydeau, maître des requêtes de l’hôtel du Roi. En 1720, Claude Le Roy, avocat au parlement de Paris, acheta le château qu’un hôte décrivait en 1766 comme bien bâti en briques dans un goût ancien, mais d’une architecture noble et régulière, avec des appartements commodes et bien distribués.
Architecture
BARBEREY, lors de la Révolution, André-François Janson de Saint-Parres, fils d’Elisabeth Le Roy, est présumé émigré. Déclaré Bien national, le domaine est démembré, mais le château, adjugé à un entrepreneur de charpente, échappe à la démolition. Claude-Louis Bruslé, qui le rachète en 1803, devient sous l’Empire baron de Valsuzenay et préfet de l’ Aube, fonction qu'il retrouve sous Louis XVIII. Une nouvelle vente, en 1888, entraîne le morcellement du domaine, bientôt reconstitué par l’architecte Louis Mony, maire de Troyes et président du conseil général, auquel succède en 1917 Ernest Belleuvre dont la fille est héritière était au bord de la ruine en 1962, lorsque M. Pierre Scapula, architecte décorateur, le sauva de la destruction, monsieur Lebocey à vendu Le château en 1964 à M. Bernard Cuny actuel propriétaire. Sa complète restauration, menée sur 20 ans avec le concours des Monuments historiques, il s’agit là d’une demeure de dimensions humaines, exceptionnelle par l’excellence de ses proportions, l'originalité de sa conception et le degré d’élaboration de son décor qui la rattachent aux courants les plus modernes de l’époque Louis XII. Deux ailes en légère saillie, plus élevées d’un étage et coiffées de très hauts combles, encadrent le corps principal. Aux extrémités de la façade sur les douves viennent en outre s’accoler deux minces pavillons d’angle aux fenêtres étroites, qui accentuent la verticalité de la composition.
Les habitants
Famille de Jean Le Mairat "
Divers
Barberey GPS : 48° 20' 14,97" Nord, 4° 02' 15,45" Est
Liens