Retour au menu
Informations
Code Département
Photo
Canton
Commune
Nom du Château
Type Edifice
Période origine
Histoire
Deux châteaux à Albas celui d'Albas, de Blainie, de Leret-Monpezat S.C.E.A du comte J-B De Monpezat. ALBAS, du IXe siècle a subi de nombreux remaniements, de 1262 à la fin du XVIIe siècle, c'était un château fort au début du millénaire, puis un château féodal au XIIIe - XIVe et XVe siècles. Albas devient la résidence des évêques de Cahors qui s'y succèdent jusqu'au XVIIe siècle. L'évêque de Cahors était alors le plus puissant des seigneurs où il organisa un domaine important autour de points forts comme Mercuès, Luzech, Puy-l'Évêque ou encore Albas. Contrairement à Puy-l'Evêque ou Luzech, les évêques adoraient demeurer à Albas et s'occupaient toujours de veiller à la sûreté de la cité. Pendant la guerre de Cent Ans, Bernard de Cardaillac occupe le siège de l'évêché. Il renforce les défenses de sa résidence. Après le traité de Brétigny qui livre le Quercy aux Anglais, il continue de séjourner à Albas qui a surtout souffert des guerres de religion : les Huguenots la pillèrent à plusieurs reprises en 1562, en 1570 et en 1620. En 1577, l'évêché de Cahors eut à sa tête un jeune homme de 18 ans, Antoine d'Hebrard de Saint-Sulpice, qui fit accorder à la petite ville par ordonnance royale du roi Henri III. BLAINIE, l'intendant général, Étienne Pagès, Inspecteur des Armées sous le Second Empire, gouverneur des états pontificaux, que le pape Pie IX, et l'Empereur Napoléon III, honorent de leur confiance. Ce château se vend pour un morceau de pain à la déconfiture de la famille Pagès du Port : Gustave Pagès du Port, maire d'Albas, s'était beaucoup endetté. LERET-MONPEZAT, depuis 1965 viticole de Jean-Baptiste de Montpezat qui est attaché à la légende de Jeanne d'Aymet que le Bon Roi Henri IV séduisit près de la Fontaine qui porte encore son nom "Bois d'Anglars" et emmena à Paris pour finalement l'abandonner, tout en restant fidèle au Cahors. C'est là l'origine de la chanson populaire "Ne pleure pas Jeanette".
Architecture
Albas, cité féodale connut au Moyen-Âge le même sort que celui des villages voisins. Point stratégique sur la rivière Lot qui était la principale voie de communication, la cité était à la fois un port et une place forte. Le village s'embusqua dans des fortifications sur son bastion et installa des tours de guet à proximité. À l'époque féodale, le Quercy était morcelé en une pléiade de seigneuries laïques et ecclésiastiques. L'agglomération qui se forma autour de la redoutable forteresse étala ses masures aux pentes rocailleuses dégringolant vers la rivière. De cette vaste construction au riche passé, émaillé d’événements et de légendes de toutes sortes, il ne subsiste aujourd'hui du château d'Albas que des vestiges remaniés : il ne reste que deux portes qui permettent d'imaginer ce que le château d'Albas fut, au cours des siècles. Plus manoir que château la Blainie, surplombant le Lot, il est bâti vers 1865 d 'un soubassement sur un piton rocheux et au cœur du village, près de l'église, édifice rectangulaire à trois niveaux série de lucarne sur toit brisé à la Mansard et accolé sur l'angle gauche d'une tourelle à quatre niveaux toit en poivrière. Leret-Montpezat style de la photo construction moderne du XXe siècle.
Les habitants
Antoine d'Hebrard "
Divers
Le village d'Albas avec sa mairie, ses fortifications, son château , le château de Blainie gravure 7 et 8 et le château de Lerat-Monpezat gravure 9.
Liens